L’Europe doit garder ses distances à l’égard de la Turquie
Le président turc Recep Tayyip Erdogan est désormais considéré comme indispensable dans la lutte contre le terrorisme islamique.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan est désormais considéré comme indispensable dans la lutte contre le terrorisme islamique.
J’évoquerai donc devant vous les difficultés auxquelles l’Europe d’aujourd’hui doit faire face, en interne comme en externe, avec les politiques nouvelles que je préconise, qui lui permettraient de les surmonter et la nécessité, pour y parvenir, de renforcer l’entente franco-allemande.
Longtemps, pour les « Occidentaux », le concept de mondialisation fut associé à l’idée d’une hiérarchie des puissances.
L’approche géopolitique, c’est-à-dire l’analyse des rivalités de pouvoir ou d’influence sur des territoires, pour reprendre la définition d’Yves Lacoste, à qui l’on doit la renaissance de la pensée géopolitique en France, a longtemps été tabou en Europe, pour des raisons historiques et socio psychologiques. Il es temps que les Européens se débarrassent de cet handicap. Voici quelques propositions en ce sens.
Le discours classique européen est encore loin d’avoir intégré cette dimension de la géopolitique. Il appartient donc aux mouvements d’avant–garde d’utiliser ce type d’analyse et d’en tirer parti pour décrypter les forces qui sont à l’œuvre dans le processus de mondialisation/globalisation auquel nous sommes confrontés et de créer les outils ou institutions capables de mener à bien cette refondation du discours européen traditionnel encore beaucoup trop imprégné d’économisme et de fonctionnalisme.