Recherches et réflexions sur le principe de subsidiarité et de souveraineté
Pour ce travail, de nombreux volontaires parmis nos membres ont produit un texte. Nous les publions ici.
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L’Eurogroupe a bouclé cette nuit son plan de soutien de 500 milliards d’euros à l’économie européenne. Du jamais vu. Le ministre français de l’Économie avait pourtant déclaré le 8 avril à 5h du matin que l’Europe lui faisait honte. Comme si le défi complètement inédit auquel font face les Européens ne suffisait pas, l’habituelle défiance envers l’Europe fait son retour dans l’espace public et dans les médias, construite et porté par des voix légitimement bien installées.
La tragédie universelle du coronavirus, qui s’est répandu de la Chine sur toute la planète, comme le feu à une traînée de poudre, devrait être interprétée par les européens, non seulement comme la pire pandémie qu’ils ont eu à subir depuis la grippe espagnole, mais aussi comme le révélateur de leur dépendance extérieure.
Chaque mois de confinement devrait coûter au moins plusieurs points de PIB aux pays européens (3 points pour la France, selon l’Insee), avec évidemment des effets différents selon les secteurs économiques (la restauration, le tourisme, mais aussi l’immobilier étant parmi les plus touchés, par exemple).
Dans l’avant-propos de son ouvrage, l’Économie du Bien Commun, Jean Tirole, prix « Nobel » d’économie en 2014, questionne la capacité de l’économie de marché à gagner les cœurs et les esprits en ouvrant son propos par la question suivante : « où est passé la recherche du bien commun ? » Une question qui se pose plus que jamais en cette période de pandémie…
L’Union européenne possède l’une des législations alimentaires les plus strictes du monde. Mais malgré le principe de précaution, la traçabilité des produits ou les contrôles obligatoires, elle est toujours régulièrement touchée par des scandales sanitaires.
En 2018, le PIB par habitant dans les différentes régions européennes variait de 30% à 263% par rapport à la moyenne européenne (30.200 euros) selon de récents chiffres d’Eurostat.
numérique transforme l’organisation de nombreuses activités, il suscite la disparition de certaines, il entraîne la création de nouvelles et il favorise le développement de l’innovation.
De quelle somme l’Union européenne disposera-t-elle pour agir entre 2021 et 2027 ? Qui financera son budget ? Quelles dépenses seront réservées à l’agriculture, au climat ou aux frontières extérieures ? C’est tout l’objet du prochain « cadre financier pluriannuel » (CFP), qui fait aujourd’hui l’objet d’une vive bataille à Bruxelles et dans les capitales européennes.
Le Haut représentant pour les affaires extérieures de l’UE, Josep Borrell, a mis en garde contre l’absence de stratégie de défense européenne. Les divisons actuelles laisse l’UE bien mal préparée face aux défis géopolitiques, estime le diplomate.