L’industrie de défense française expérimente sa nouvelle doctrine commerciale en Ukraine
Publié initialement sur https://meta-defense.fr/ Une délégation de l’Industrie de defense française s’est rendu à Kyiv pour négocier plusieurs contrats, y […]
Publié initialement sur https://meta-defense.fr/ Une délégation de l’Industrie de defense française s’est rendu à Kyiv pour négocier plusieurs contrats, y […]
« Nous travaillerons à une stratégie européenne de l’industrie de la défense », présidente von der Leyen, SOTEU 2023.
Comme l’a annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans son discours sur l’état de l’Union, il est impératif de poursuivre la construction de l’Union européenne de la défense.
Alors que les débats parlementaires vont débuter à l’Assemblée Nationale autour du projet de Loi de Programmation Militaire pour la période 2024-2030, les ambitions du pays en matière de défense sont désormais connues et détaillées.
Ainsi, l’objectif annoncé de cette LPM à venir sera d’atteindre et de maintenir l’effort de défense du pays à un niveau plus égal que supérieur à 2 % du produit intérieur brut, pour l’amener à 68 Md€ en 2030, contre 43 Md€ en 2023.
En de nombreux aspects, cette nouvelle LPM permettra de prolonger la reconstruction des armées entamée en 2017, après une vingtaine d’années de sous-investissements ayant lourdement détérioré l’outil militaire français, comme partout ailleurs en Europe.
De fait, si en 2019, le Président du Conseil Européen qualifiait publiquement les armées françaises de « meilleures armées en Europe », il s’agissait surtout d’une victoire faute de combattants, alors que la plupart des pays européens avait alors un effort de défense sous la barre des 1,5 % de leur PIB.
Pour une majorité d’occidentaux, en Europe, en Asie et en Amérique du Nord, l’industrie de défense occidentale représente un atout considérable aux mains des militaires et des dirigeants. Cette perception s’est forgée à la fin des années 80 et au début des années 90, avec notamment la démonstration de force qu’a représenté la guerre du Golfe.
Les armées américaines, européennes et moyen-orientales, toutes équipées de matériels US ou européens, avaient, en effet, très nettement surclassé la 4ᵉ armée du monde, telle qu’elle était alors présentée, qui était majoritairement équipée de systèmes soviétiques avancés comme les avions Mig-25 et Mig-29, les systèmes anti-aériens SA-6, SA-8 et SA-5, ainsi que les chars T72 et véhicules de combat d’infanterie BMP1 et 2.
Alors que 10 % du PIB de l’Union Européenne dépend de nos activités spatiales et de ses solutions, la question de l’espace et de ses enjeux ne se pose que trop rarement dans le débat public.
Pourtant, ses applications sont aussi nombreuses que concrètes : Fin des zones blanches avec le déploiement des constellations, conduite autonome et connectivité des aéronefs, géolocalisation et système de navigation, observation de la Terre, prévisions météorologiques et gestion des catastrophes naturelles, agroécologie et agriculture de précision ou encore observation des frontières sont autant d’applications concrètes du spatial pour nos concitoyens et nos territoires.
Malgré une volonté historique de ses membres d’afficher un front commun, l’Union européenne est le théâtre de nombreux antagonismes, illustrés par la politique énergétique respective de la France et de l’Allemagne.
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