Souveraineté et Santé

Souveraineté et Santé

Si l’Europe à travers les 27 n’est pas capable d’analyser les données de santé qu’elle génère, elle deviendra de facto dépendant de solutions extérieures, sans en avoir la maîtrise, ce qui pose le sujet de souveraineté. Les données médicales ne sont pas théoriquement aujourd’hui exportables. Chaque pays a donc la nécessité d’acquérir, de traiter et de stocker ses propres données pour éviter que des standards leur soient imposés par l’extérieur (notamment les équipementiers ou les GAFA s’agissant d’objets connectés liés au bien-être). L’indépendance numérique de l’Europe dans le domaine de la santé est donc un véritable enjeu

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Un défi pour le multilatéralisme : l’instrumentalisation de l’Afrique par la Chine et ses conséquences sur les décisions de l’OMS

La Chine joue un rôle majeur en Afrique, et notamment en Ethiopie, dont l’actuel directeur général de l’OMS a été ministre de la Santé puis ministre des Affaires étrangères. Cette influence souvent opaque, et le soutien apporté par Pékin à Tedros Adhanom Ghebreyesus, semble avoir pesé sur les prises de position de l’OMS face à la crise du Covid-19. Les conséquences de ces décisions se font aujourd’hui sentir au niveau mondial et contribuent à décrédibiliser un système multilatéral fragilisé. Cette note a pour objet d’analyser les stratégies d’influence de la Chine en Afrique et en Ethiopie, et d’en retracer les conséquences sur le système de santé international.

Les limites du privé en matière de santé, la place des vraies mutuelles

Les limites du privé en matière de santé, la place des vraies mutuelles

Une vraie mutuelle est le creuset ou des citoyens mettent en, commun une épargne pour pourvoir aux besoins de santé du groupe. Cette épargne est la matière première, propriété de personne et de tous, qu’une vraie mutuelle s’attache à valoriser, pour la transformer en un produit fini, la prestation en espèce ou en nature.