Fusion nucléaire. Une nouvelle technique plus économique

La fusion nucléaire est considérée comme une méthode plus économique que l’actuelle fission pour produire d’importantes quantités d’énergie électrique ne faisant pas appel aux énergies renouvelables.

Elle présentera surtout moins de risques car elle ne rejettera pas en principe de déchets nucléaires. Elle est généralement considérée comme devant s’imposer dans quelques décennies.

Cependant seul à ce jour le programme européen ITER, auquel viennent de se joindre des chercheurs japonais, est consacré aux recherches à ce sujet. ITER, pour Thermonuclear Experimental Reactor, est un projet de réacteur nucléaire de recherche civil à fusion nucléaire de type tokamak, situé en France à Cadarache. Le projet de recherche s’inscrit dans une démarche à long terme visant à l’industrialisation de la fusion nucléaire.

Actuellement, la fusion comme source d’énergie présente des difficultés si considérables que son utilisation à grande échelle ne paraît pas envisageable. Ceci tient notamment à la nécessité de températures proches de 100 millions de degrés et à des pressions extrêmement élevées, impossible à obtenir autrement qu’en laboratoire.

De plus les recherches en ce domaine nécessitent des équipements utilisant des lasers spécialisés à très haute puissance, des générateurs de micro-ondes et des aimants très puissants, le tout exigeant  des installations de grande importance. A plus forte raison en sera-t-il le cas pour produire de l’électricité à très grande échelle.

Cependant aujourd’hui la méthode existe sous différentes formes depuis les années 1960 sous le nom de Dense Plasma Focus DPF ou Générateur de Plasma Dense.

Celle-ci est expérimentée dans de nombreuses universités et laboratoires, comme générateur de rayons X et de neutrons. On se reportera au lien précédent pour en avoir une description précise, impossible à reproduire ici. Encore plus intéressant est le fait que ce DPF soit utilisé dans la nature par de nombreux processus dits auto-organisateurs y compris à l’échelle des galaxies.

Ceci conduit aujourd’hui à regretter que ITER ne bénéficie pas aujourd’hui de crédits suffisants pour progresser plus rapidement dans l’utilisation de l’énergie de fusion afin de produire à grande échelle une électricité bon marché. On notera qu’aux Etats-Unis actuellement le laboratoire privé dit LPPF expérimente des méthodes beaucoup plus économiques et ne produisant pas en principe de déchets radioactifs pour obtenir à grande échelle de l’énergie électrique de fusion.

Il devrait en principe être possible de savoir rapidement si de telles méthodes ont un avenir industriel. Dans ce cas, les sources d’énergies électriques renouvelables pourraient voir leur avenir compromis. On le regrettera, vu par ailleurs leur intérêt scientifique.

Europe solidaire

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