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Souveraineté européenne en matière de protéines végétales : un plus pour l’environnement

Constat

L’Europe importe la quasi-totalité de ses besoins en protéines végétales ( Soja  Colza, Pois, Pomme de terre, Blé, Orge, Maïs, Lupin, Fèverole, Luzerne…, ) alors qu’augmenter ces cultures permettrait de réduire les intrants chimiques (engrais azotés).

Cette situation risque de mettre en péril la production alimentaire européenne, que ce soit pour l’alimentation humaine directement ou pour l’alimentation animale. (Très forte dépendance de ses filières élevage aux importations, essentiellement de soja.)

L’Union européenne importe près de 90% de ses besoins en protéines végétales.

 La France autour de 50% de ses besoins.

 Ce déficit en production de protéines végétales sur le sol européen nous soumet au bon vouloir des pays exportateurs

Causes

  • Le sujet a été freiné par les lobbies, les industriels comme Monsanto qui défendent leurs produits : Herbicides, nitrates..
  • Pac non orientée vers les cultures de protéines végétales

Pistes

 Quand on cultive des protéines végétales, comme les légumineuses, on fixe l’azote atmosphérique et on évite le recours à des intrants en nitrate.

 On pourrait mettre en place un système de production diversifié et augmenter les rotations de cultures.

 On pourrait ne pas cultiver seulement du maïs et du blé, mais aussi des pois, du tournesol, du lupin… Cela nécessite un changement important de pratiques mais c’est un système gagnant-gagnant sur le plan environnemental.

 La (PAC) doit accompagner ces changements de pratiques ainsi que les agriculteurs qui sont volontaires. Inciter à réduire les importations, notamment de soja, et à limiter le recours aux intrants.

Soit des aides couplées, les associations de culture, et une aide aux services écosystémiques.

Richard HASSELMAN, Institut Santé

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